le retour vers Paris

Arrivée au bureau de la douane suisse pour les formalités d'exportation, puis passage dans le bureau en face pour les formalités d'importation en France. Le tout prendra une heure.
C'est simple, de Bâle à Paris il n'y a qu'une route : la RN19.
La Monaquatre tient bien la moyenne avec une vitesse de croisière maximum de 75 km/h (au delà ça vibre beaucoup et on n'arrête pas de penser aux bielles, aux pistons, aux soupapes etc...).
Petite frayeur à la sortie d'une grande courbe en montée : la pression d'huile tombe à zéro : C'est en fait la pompe qui a désamorcé car le niveau d'huile commence a baisser et l'huile est parti se cacher dans un coin du carter dans le virage. Un complément d'huile et ça repart.
Autre frayeur : gros bruit de cliquetis : ouf ! ça n'est que le bruit d'un marteau piqueur sur le chantier au bord de la route et la fréquence est la même que celle du moteur.
La conduite est très fatiguante : le bruit, la surveillance des paramètres (pression d'huile température de l'eau, charge électrique) et la tenue du volant qui n'est pas une affaire simple.
La concentration est maximum.
Une étape en route s'impose. car la nuit va bientôt tomber et la dynamo n'arrive pas à compenser la consommation des phares. La batterie va alors se décharger et on risque de se retrouver stoppé au bord de la route (à moins de rouler tous feux éteints !)
400 km en 9H00 ça suffit !
Et maintenant la pluie est de la partie, c'est le test de l'unique essuie-glace. Celui-ci fonctionne bien et, sans prévenir, cale. Une molette permet de le relancer manuellement. Il faut allumer les phares ce qui envoie l'ampèremètre dans le négatif. Il faut donc les couper quand il n'y a personne en face ...